Frites, bières, glaces et un bon film ?

Mackenzie était sur les rotules, elle ne rêvait que d'une chose, prendre une douche. Elle était dans le camion aux côtés de deux autres collègues, il fallait encore passer à la caserne pour faire un compte rendu. Un incendie dans un magasin de plantes, vous imaginez ce qui reste de marchandise. Heureusement, aucunes victimes, pas même des égratignures, juste le patron du magasin, qui ne cessa pas de pleurer et crier pendant une heure, bien sûr que c'est compréhensible, mais quand vous venez de passer plus de trente-deux heures debout, pour cause d'être de garde, et que vous devait éteindre un feu qui ne s'arrête plus avec un homme qui hurlent à se faire entendre jusqu'à l'autre bout de Denver, c'est pas ce qui a de plus facile à supporter. Au moins à présent, ils étaient sur le chemin du retour, ils allaient enfin pouvoir rentrer chacun chez soi. Mackenzie pris à peine le temps de saluer Wyatt, c'était sûrement lui qui allait veiller cette nuit. Elle monta dans sa voiture et pris le temps de regarder son portable, elle avait un message de Léonie qui la prévenait qu'elle dormait chez une amie de l'université. Parfait, elle allait pouvoir être complètement tranquille. Enfin, elle avait vraiment envie de passer la soirée seule ? Pas vraiment, mais elle n'avait pas non plus envie de sortir. Elle envoya un texto à Samuel, son meilleur ami depuis le bac à sable, « Chez moi dans une heure ? Frites, gâteau aux chocolat et bière », Rien de plus. En même temps, il y avait les deux choses qu'un homme ne peut refuser ; les frites et la bière. Puis peu dise non à un gâteau aux chocolat, puis de toute façon c'était plus pour elle. Mack eu à peine le temps de démarrer la voiture qu'elle recevait pour réponse « Le gâteau, c'est toi qui l'a fait ? », tout ceux qui connaisse Mack savent que la pâtisserie, c'est pas son fort. « Ramène un bon film », fut sa seule réponse.

Mackenzie sortait de la douche, peignoir sur le dos, les cheveux goûtant encore. Elle eut à peine le temps de le fermer que la porte d'entrée s'ouvrait, Sam montrant le bout de son nez. Il allait ouvrir la bouche quand Mack le coupa rapidement « Je sais, une porte ça se verrouille, mais qui c'est, peut-être que le prince charmant pourrait vouloir venir et s'il n'y a personne il pourra au moins s’installer » Elle lui fit un sourire, le genre content de sa réponse. « Je vais m'habiller, les bières sont dans le frigo » dit-elle en se dirigeant dans sa chambre. C'est fou, quand Samuel était près d'elle, elle avait toujours se sentiment de plénitude, comme si rien ne manquer. Elle enfila une tenu décontractée qui se traduit par un short et un débardeur. Elle revint dans le salon, Samuel était dans la cuisine, qui se trouvait être une cuisine américaine qui donnait sur le salon. Mack sortit les frites du congèles, les mis sur un papier cuisson puis sur une grille pour finir dans le four puis se tourna vers Sam, le sourire aux lèvres, attrapant la bière qu'il lui tendait « Tu as passé une bonne journée ? »

Frites, bières, glaces et un bon film ?

J'ai promis à Wyatt de retrouver le tueur de son frère. Beaucoup de flics ont abandonné l'idée de retrouver le tueur après tout ce temps mais pour lui je n'abandonnerais pas. Aujourd'hui, je n'avais pas d'autres affaires présentes. Je pouvais pleinement me concentrer sur l'affaire. Je m'étais levé très tôt ce matin. J'étais arrivé avant la plus part au centre de police. Sur mon bureau était étalé des dossiers à n'en plus finir. De la paprasse, des analyses, des photos, des objets. Je me replongeais dans l'histoire. Mon partanaire, car oui tout bon policier a un partenaire ou des partenaires, n'était pas encore arrivé. Lorsque je décidais enfin de faire une pause, je me rendis compte de sa présence. C'est un homme discret Damian. Il est super grand, élancé et il sait se faire discret. Je suis assez content de l'avoir à mes côtés. Nous formons une bonne équipe c'est pour ça que j'ai espoir d'arriver à résoudre cette affaire. Et puis Wyatt est quelqu'un de bien, il mérite de savoir la vérité.

Bref, toute la journée, je ne chômas pas. Entre temps, on eut des réunions pour d'autres affaires en cours. Être lieutenant de police, j'adore ça. Dire le contraire serait mentir. J'aime enquêter, et avoir un peu d'action. Avoir l'adrénaline qui monte en toi. C'est un peu une drogue en fait. C'est un peu comme les pompiers professionnels de Denver. En parlant de pompier, mon téléphone se mit à vibrer. C'était Mackenzie, ma meilleure amie qui m'écrivait. Elle souhaitait que je passe chez elle pour manger ensemble tranquille. J'accepta de suite et sans hésiter. J'aime passer du temps avec elle. Cette fille est incroyable, on a beaucoup de points communs. On se connaît depuis tout petit. On s'est toujours suivi elle et moi. Je suis très protecteur avec elle. Je m'étonne parfois à être jaloux aussi quand, elle s'intéresse à d'autres personnes que moi. C'est assez bizarre en fait. Je ne pus m'empêcher de lui demander si le gâteau qu'elle propose vient de ses jolies petites mimines. Car Mackenzie n'est pas non plus une grande fan de cuisine.

Me voilà après 30 min, devant sa porte. Je prenais toujours mes aises avec Mack tout comme elle avec moi. Je toqua à la va vite et je rentrais dans son appartement. J'allais ouvrir la bouche pour la mettre en garde, mais elle me connaît tellement bien qu'elle me devança. J'en rigola.

_ Tu crois vraiment que un bel inconnu va rentrer comme ça chez toi tel un prince? C'est beau de rêver. Pas besoin de princes, tu m'as moi, donc ferme ta porte à clé. Je serais plus rassurer.

Je luis fis un clin d'oeil, puis, lorsqu'elle me dit qu'elle doit aller s'habiller, je souris du coin de la bouche et je ne pus m'empêcher de lui dire:

_ Tu peux rester comme ça tu sais ça ne me dérange pas. Et puis je suis sûr que ton voisin d'en face serait ravi aussi.

Je m'étais avancé à sa fenêtre et jelevais ma main pour saluer son voisin d'en face. Puis elle me proposa d'aller me servir une bière qui était au frais. Je ne me fis pas prier. Je sortis du frigo, deux bières que j'ouvris. Pendant ce temps, elle s'occupait des frites. J'en avait l'eau à la bouche.

_ Oui ça va, j'ai été assez occupé et toi? Beaucoup de boulot?

Frites, bières, glaces et un bon film ?

« Tu crois vraiment que un bel inconnu va rentrer comme ça chez toi tel un prince? C'est beau de rêver. Pas besoin de princes, tu m'as moi, donc ferme ta porte à clé. Je serais plus rassurer. » Mackenzie en rit et sa réponse fut de lui dire qu'elle allait se changer. C'est d'ailleurs bizarre, Mackenzie n'est pas forcement très pudique, mais elle ne serrait pas non plus son peignoir contre elle en présence de Samuel. Que le l'ouverture du peignoir soit un peu trop plongeante, ou même la longueur du peignoir qui laisse un peu trop voir ses cuisses, elle s'est toujours sentit à l'aise avec lui. Pourtant, il n'y a jamais rien eu, c'est son meilleur ami, ils se connaissent depuis toujours, c'est normal de se sentir complètement à son aise non ? « Tu peux rester comme ça tu sais ça ne me dérange pas. Et puis je suis sûr que ton voisin d'en face serait ravi aussi. » Mackenzie était en train de se changer quand elle lui répondit, levant la voix pour être sur qui l'entends, même si la porte laissait une petite ouverture « Il doit plutôt être deçu, il voit beaucoup plus habituellement » dit-elle pour taquiner Samuel, il a toujours été protecteur envers elle, Mack savait combien ce genre de réflexion pouvait plaire au jeune homme, ironiquement bien sûr.

Tout les proches de Mack le savent, elle n'aime pas vraiment la cuisine. Il faut pas qu'elle passe plus de dix minutes dans cette dernière, et encore c'est un exploit. Puis ne parlons pas de pâtisserie, déjà ça demande du temps, mais en plus, il faut toujours qu'elle mette trop de sucre, ou de farine. Se soir, pas de prise de tête, des frites au four, c'était parfait. « Oui ça va, j'ai été assez occupé et toi? Beaucoup de boulot? » Mack eut un petit haussement d'épaule, bu une gorgé de sa bierre puis répondit tout en se dirigeant vers le canapé « J'étais de garde la nuit dernière, pas vraiment de gros incident, mais assez pour m'empêcher de fermer un œil. Puis la journée fut longue, surtout avec l’incendie du petit magasin de jardinerie dans le quartier Nord, le petit qui fait l'angle après le café qui sert ces délicieux cookies. Le magasin est encore debout, mais tu imagines bien qu'il ne reste qu'un tas de cendre des jolies plantes qu'ils vendaient », Mackenzie eut une pensée, plus lointaine. Ce magasin, elle y était allée avec Sam pour l'aider à choisir un bouquet pour Lydia, pour une occasion que Mack avait oublié. Il avait passé une heure à chercher le bouquet parfait. La mine un peu perdu dans ses pensées de Sam fit comprendre à Mackenzie que leurs pensées étaient les mêmes. « Elle va finir par revenir, quand elle se rendra compte qu'elle a quitté l'homme parfait pour un abruti, elle va se jeter à tes pieds », ça faisait quoi ? A peine un mois que Lydia avait quitté Sam ? Mack et lui en ont pas beaucoup parlé, Sam lui a expliqué ce qui c'était passé, quand il avait envie d'en parler, il en parlait, mais c'était plutôt rare. Mackenzie ne savait même pas de quoi il avait envie. S'il avait tourner complètement la page ou si peut-être il espérait au fin fond de lui qu'elle revienne. Mack, elle, Lydia, elle ne peut pas se la voir en peinture, avant elle était amie, mais depuis qu'elle s'était mise avec Sam, puis après la façon dont elle s'est comportée en le quittant, c'était même pas la peine.